mardi 13 octobre 2009

Petites nouvelles du lundi 12 Octobre 2009

Bonjour à Tous

L’avenir de Fillon à Matignon
Tulllius Détritus est un personnage d’ « Astérix »traître et menteur et très talentueux pour monter des embrouilles au bénéfice de César. C’est aussi le surnom dont le Premier ministre a affublé Xavier Bertrand.

La presse annonçait que Fillon visait un haut poste à Bruxelles
Pour Fillon c’est « Tullius Détritus » qui lance des rumeurs sur son départ de Matignon :
« Ces rumeurs sont destinées à m’affaiblir à me déstabiliser à me pousser à bout. Je suis
certain que Xavier Bertrand qui est à la manœuvre. Il veut ma place à Matignon si possible après les régionales. ».

Les proches de Fillon le presse de quitter Matignon car il y a risque de s’empêtrer dans des dossiers complexes et un peu vain (révision de la taxe professionnelle refonte des collectivités locales). Un membre (anonyme) de son cabinet : « Ce sont des réformes chewing-gum (sic) qui vont s’étaler dans le temps Le grand Paris en 2050 ! Les collectivités territoriales en 2014 ! Ces réformes sont éloignées du quotidien des français, mais divisent profondément la majorité. »


Le Départ de Louis Pierre Wenes du poste de n°2 de France Télécom
Lors d’une réunion le jeudi 1er octobre à l’Elysée, sarko attaque d’emblée : « France Télécom est un vrai bâton merdeux et, Lombard, vraiment nul. Il faut le virer et vite. »
Darcos en rajoute sur le thème : Lombard n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation. Mais Raymond Soubie intervient pour calmer le jeu :
« Mieux vaut le garder. Ce n’est pas aux syndicat de choisir le pédégé !Stéphane Richard (successeur désigné et ex conseiller de sarko) doit arriver en terrain déminé. On va donc sacrifier le Numéro deux qui a la réputation d’un tueur. »

Aussitôt dit aussitôt fait. Le 5 octobre au matin, le « tueur » LP Wenes est débarqué et remplacé par Stéphane Richard.

Le rapprochement EDF Véolia
Xavier Bertrand et Gérard longuet ont expliqué qu’ils n’étaient pas emballés à l’idée de voir Henri Proglio à la tête d‘EDF
« Pour le PS ne vous inquiétez pas, la CGT on s ‘en occupera » leur a rétorqué sarko, façon de laisser entendre que la nomination de Proglio avait été négociée avec la centrale syndicale.

Via un Meccano complexe l’Etat via des participations diverses envisage de devenir premier actionnaire de Véolia (autour de 25 %) d’aucuns ont crié « à la nationalisation rampante »Pour l’heure c’est excessif. Aucune fusion façon GDF Suez ni association ne sont à l’ordre du jour



Avant son élection à l’Elysée Sarkozy avait conclu un accord avec Chirac pour éviter la tenue d’un procès. Les relations entre les 2 sont au beau fixe.

Imaginons qu’une filiale française d’une multinationale ait 50 millions d’euro de bénéfice et que cette multinationale veuille investir en Roumanie ;
« Au lieu de le faire directement une de ses filiales non françaises prête à la filiale française ce milliard à un taux de 5% ; et c’est l’entité française qui réalise cet investissement. Les frais de prêt soit 50 millions (5 % de 1 milliard) annulent les bénéfices de la filiale française qui n’a plus aucun impôt à payer en France. Evidement les 50 milliards ne sont pas perdus : ils figurent dans les profits de la filiale à l’Etranger. Ce mécanisme potentiellement multiplié des centaines de fois, représente des milliards d’euros de perte pour le budget de l’Etat. »

Le succès de la consultation citoyenne sur le statut de la poste a énervé sarko : « Deux millions de votants ça commence à compter. Mais personne dans la majorité ne s’est battu réellement sur de dossier. La Vérité c’est que beaucoup de parlementaires et de maires ont encouragé ce faux référendum car au fond ils sont contre toute réforme. »

Avec un déficit de 60 % et un endettement qui se dirige vers les 90 %, si la France était une entreprise Sarkozy qui la dirige serai passible des tribunaux de commerce.


A bientôt
Christophe

Publié A Mérignac (33) le 13 Oct 2009 11 h 55 soit 9 h 55 tu

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