Bonjour à tous
Le salaire du chef de l’Etat
Hollande avait bruyamment annoncé qu’il réduirait son salaire et celui des ministres en cas d’élection.
La décision a été prise par l’Elysée puis validée par le Parlement sauf que la disposition relative au salaire du Chef de l’état ne dépend pas du Parlement, au nom du principe aussi vieux que le droit constitutionnel : la séparation des pouvoirs exécutifs et législatifs.
Un expert du conseil explique ; « Si nous avions validé cette décision cela aurait signifié qu’en cas de cohabitation un parlement de couleur politique opposé à celle du président aurait pu supprimer son salaire et lui couper les vivres ; c’est pour cette raison que la président de la république fixe son salaire ».
Cet expert ajoute ; « Cela veut dire que les membres du gouvernement et les hauts fonctionnaires qui ont rédigé, fait adopter en Conseil des ministres et fait acter ce texte au Parlement sont des nuls, qui ne connaissent pas mes articles 34 et 37 de la Constitution relatifs à la répartition entre domaine de la loi et domaine du règlement. Et le pire c’est que même à droite personne n’avait vu cela puisque que des parlementaires de l’UMP n’avaient pas saisi le Conseil constitutionnel à cette disposition ».
François Holland apprenti journaliste
Mais quel défaitiste a écrit en 1986 :
« La contrainte extérieure décide de tout (…) Ce qu’il reste d’autonomie pour un gouvernement ou de marge de manœuvre pour une politique économique relève, depuis 1983, de l’infiniment petit (…) La politique économique est désormais l’art d accommoder les restes » ?
Ces lignes ont été publiées dans le « Matin de Paris » sont signées François Holland (sans « e ») futur chef de l’Etat. Celui là même qui 26 ans plus tard méprise la contrainte extérieure en promettant d’engager un bras de fer avec Angéla Merkel.
C’est rue89.fr qui a eu l’idée d’aller rechercher dans les microfilms.
Dans un commentaire intitulé les mains libres il dénonçait l’ambiguïté de la droite
On croirait entendre les critiques de ses propres adversaires socialistes ou à gauche de la gauche. :
« Ne rien promettre d’irréversible, ensuite ne pas effrayer l’électeur mais surtout ne renoncer à rien. Aussi le flou est-il de la règle. Et chaque mesure est accompagnée de sa propre restriction. »
Poncelet pique sa crise
Christian Poncelet ancien président UMP du Sénat a pris la parole lors de l’audition du ministre du développement Pascal Canfin. :
« Je demande que les fonds de l’aide au développement soient mieux contrôlés, et en même temps , qu’ils soient attribuées à des pays ouverts à la démocratie , à la liberté à la fraternité pour qu’on ne se retrouve pas avec tous ces pays dans une situation à l’ iranienne. On a aidél’Iran de l’ayatollah Khomeyni, et où en est aujourd’hui l’Iran ? »
Missions et commissions en pleine inflation
Du pris de l’essence au cumul ders mandats en passant par la « morale laïque » le génie inventif du gouvernement Ayrault en la matière semble sans limites. Parmi les 12 commissions récemment crées ont trouve :
A Jospin la commission sur la rénovation sur la déontologie politique
A Louis gallois un mission sur la compétitivité des entreprises
A Jean marie Guéhenno la Commission chargé du nouveau livre blanc de la Défense
Au conseil d’orientation des retraites
A Hubert Védrine une « Mission chargé d’évaluer le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN »
A Sylvia Pinel une « Mission d’évaluation sur la statut d’auto entrepreneur individuel »
Henri Queuille élu corrézien comme François Hollande et président du Conseil sous la Quatrième République disait « Quand vous êtes embêté embrouillez tout »
Les petits complots du Grand Charles
Georgette Elgey a rédigé un ouvrage « De Gaulle à Matignon » aux éditions Fayard.
Pour elle le général était un sacré roublard. Le 13 mai 15985 le militaire ont pris le pouvoir à Alger et ils comptaient sur De Gaulle pour mettre le FLN au pas. Recevant l’émissaire des putchistes chez lui à Colombey l’homme du 18 juin l’encourage « Vous direz au général Salan que ce qu’il fait et ce qu’il fera c’est pour le bien de la France »
Négociant en douce avec les politiciens il jure qu’il est le dernier rempart contre cette junte
Un fois le général à Matignon le 3 juin 1958 les militaires comprennent qu’ils ont piéges : tout les politiciens honnis (de Pflimlin à Mollet) font parti du gouvernement Mais ceux-ci ne bronchent pas devant le Général qui accapare la plupart de leur compétences via des pléthoriques cabinets à Matignon.
.L’Algérie a été un moyen pour De Gaulle de revenir aux affaires. La seule préoccupation de De Gaulle fut de doter La France d’une constitution qui assure la stabilité et efficacité de l’exécutif.
Elgey ne fait aucune concession au général mais elle l’admire.
L’ouvrage laisse entrevoir la noyade de pierre Mendès France et le sacre à venir de François Mitterrand.
A bientôt
Christophe
Publié à Paris le 28 -8-2012 à 4h 40 soit 2h 40 tu
lundi 27 août 2012
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