mardi 4 juin 2013

Petites nouvelles du lundi 3 juin 2013


 Bonjour à tous

L’Hommage de Hollande à Schröder 
Il a provoqué l’émotion au PS  mais à écouter ses explications ce n’est pas du tout ce qu’on croyait.
 Si le chef de l’Etat a complimenté le 23 mai Schröder c’est …par politesse.

« Je ne pouvais pas parler de Willy Brant et de Helmut Schmidt sans parler de Schröder, d’autant qu’il était assis au premier rang. » a-t-il expliqué sans rire à ses conseillers
« Quand je suis invité quelque part je suis poli C’était simplement un discours historique sur le SPD ».

Emmanuel Maurel vice-président de la région Ile de France et représentant de l’aile gauche du PS juge les éloges de François Hollande à l’ex chancelier allemand (Le Figaro 24/5) :

« Schröder c’est l’explosion de la précarité, c’est la multiplication des mini-jobs sous payés, et ce sont des réformes qui n’ont pas été couronnées de succès d’un point de vue électoral. . »



Scission pour tous

La stratégie de Jean François Copé  est si contestée au sein même de l’UMP que François Baroin s’est épanché dans les couloirs de l’Assemblée Nationale :

« Je n’en peux plus de ce que Copé fait à l’UMP. Ça ne peut plus durer. Et si cela devait continuer, il faudrait envisager une scission ».

Les élections passées et à venir

Les premiers résultats des élections partielles des français de l’Etranger sont très mauvais pour la majorité  La sortante socialiste a été éliminée au 1 er tour dans la 8 ème circonscription  de l’Europe du sud,
Matignon pense à supprimer les circonscriptions des français de l’étranger  introduire une dose de proportionnelle  et redécouper les circonscriptions.

 Bruno le maire une partie de l’IMP et du PS partagent une crainte :
« Le risque c’est que le Front National soit le premier parti de France aux élections européennes. »
Pour le socialiste JC Cambadélis
«Le risque aux européennes c’est un duo Marine le Pen Jean Luc Mélenchon dans un sens ou l’autre avec le PS dans les choux ».

Coup de torchon au saint Siège

Réunis  pour une célébration le 22 mai dans la basilique saint Pierre les monsignores se sont pris une avoinée du Pape François.
Il a dénoncé les évêques « paresseux » ceux qui courent derrière « la perspective d’une carrière, la tentation de l’argent et le compromis avec l’esprit du monde ». Il a prôné la réduction drastique du nombre des diocèses italiens  (il y en a 221 contre 104 en France).


 Si l’Eglise se débarrasse de ses monsignores et cardinaux trop mondains ou trop feignants
De ses prélats pédophiles et défroque tous les curés –homos ou hétéro- qui rompent le vœu de chasteté, sa sainteté risque de se retrouver bien seule.

Le saint siège a lance une chasse aux francs-maçons  dans son clergé. L’évêque d’Annecy s’est vu intimer l’ordre de virer le père Pascal Vesin quia avait adhéré au Grand Orient de France. Ce prélat avait aggravé son cas  en se déclarant :
«  Opposé aux manifestations contre le mariage pour tous et en se présentant fidèle défenseur de la laïcité et estiment que derrière tout cela il y avait un relent d’homophobie » (La Croix 27/5).


Mais  la maison vaticane a encore de beaux jours devant elle. La banque du saint siège a pour l’instant échappé au coup de torchon du Pape qui n’aime guerre l’argent.

Il avait annoncé des chambardements dans cette banque soupçonnée de blanchir des capitaux de certains mafieux.
Mais il  a rectifié ses propos dans les colonnes du quotidien de Vatican.
 Pas question d’effrayer les clients de la banque ni de gripper une si belle pompe à sous.



 Nigel Farage

Le président eurosceptique du parti pour l’indépendance de Royaume Uni adore faire la fête à l’Europe, à ses élus et à sa pinte de bière. Son Parti l’Ukip s’impose comme la Troisième force politique en Angleterre grâce aux 23% des voix et 147 conseillers municipaux obtenus le 2 mai. Après avoir pris de haut l’Ukip les conservateurs trouvent désormais que ce parti porte des « messages ».

Pour montrer ses talents d’eurosceptique Farage a chois l’arène du parlement européen. Sa cible préférée c’est Van Rompuy le président du conseil européen ; Un jour de février 2010 il lui dit :
«  Vous avez le charisme d’une serpillière humide et le physique d’un petit employé de banque » stupeur au parlement.

Il est fustige  « la dictature rampante de l’euro » il évoque « Barroso le fanatique » et « Mario (Monti)  le monstre ».  Il exige que tous soient « virés »Il hait  Bruxelles sa bureaucratie
Un euro député le trouve arrogant et l’accuse de faire son cirque.
 Farage explique que lui contrairement a tous ses politiciens professionnels, « a travaillé  comme un chien pendant vingt ans »


A bientôt
Christophe


Publié à Paris le 5 Juin 2013 à 6 h 50 Soit 4 h 50 TU



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