mardi 21 novembre 2023

Petites Nouvelles du lundi 20 novembre 2023


Bonjour à Tous

Les élections européennes

La majorité présidentielle cherche une tête de liste européenne. Un sondage Ipsos pour la «  Tribune du dimanche » (12/11) a mis en émoi la Macronie : si Bruno Le Maire est tête de liste il recueille 22 % des voix à 7 point derrière la liste du RN .C’est 2 points de mieux qu’une liste renaissance menée par Stéphane Séjourné. Ce n’est pas très glorieux mais il n’en a pas fallu plus pour que la macronie fasse pressions sur Le Maire.

Ce dernier ne veut pas entendre parler d’une candidature. Il a lancé à quelque proches. ; « Il emmerdent avec cela. Qui voudrait siéger au Parlement européen qui plus est dans un groupe minoritaire après avoir été sept ans ministre des Finances ? »

Il soupçonne ces bons amis de vouloir le « plomber » et surtout à le faire renoncer à la campagne présidentielle de 2027.

Thierry Coste super lobbyiste de la chasse et grand copain de Macron devrait officialiser le 6 décembre le lancement de la liste l’alliance rurale pour les européennes. Elle sera conduite par Willy Schraen la président de la fédération nationale les chasseurs.

Depuis l’annonce de cette liste Coste a été contacté par le RN et LR « On dérange tout le monde » s’amuse t il. Les Républicains redoutent tellement cette candidature qu’il a aveint proposé à Shhraen une place en positions éligible aux sénatoriale de septembre dernier dans le Pas de Calais histoire de la neutraliser. Shhraen avait répondu avait poliment répondu qu’il se réservait pour les européennes.

L Élysée voit surtout dans cette liste un bon moyen de plumer la volaille RN. Macron espère qu’en prenant des voix à la liste Bardella les chasseurs permettront à renaissance de réduire le retard sur le RN.Mais Thierry Coste ne voit pas les choses cette façon. Pour lui le RN n’est pas sa cible. Selon l’un de ses proches « Il veut se payer Séjourné et Canfin ». Il reproche aux deux d’être « hostile aux chasseurs et à la ruralité ».

L’absence de Macron à la manifestation du 12 novembre.

Devant des convives il a argué «  Ce n’est pas la place d’un président de la République ».

Pour répondre à ceux qui ont évoqué la participation d François Mitterrand le 14 mais 1990 à la suite la la profanation du cimetière de Carpentras Macron a répondu «  Peut être que Mitterrand avait quelque choses à se faire pardonner ... »

Et François Hollande en janvier 2015 ? Il avait « des choses » à se faire pardonner ?

Face à l’incompréhension d’une partie de sa majorité macron a a donné une autre argument «  Je suis garant de l’unité du pays et je dois rassembler ».

Traduction de l’un de ses ministres : «  Il constate qu’il a un problème avec les jeunes , les banlieues, les musulmans et il redoutait l’incompréhension d’une partie de la population » .

Élisabeth Borne se montrait dubitative : « Si on parle un coup au juifs et une coup aux musulmans on ne va pas y arriver ».


La loi sur immigration

Le patron des sénateurs macronistes François Patriat a lâché le morceau quand il a annoncé que ses troupes s’appétaient à voter le texte revu et corrige par Les républicains.

L’homologue de Patriat à l’assemblée a pris la parole pour le contredire vient se déclarer favorable à l’abstention des sénateurs macronites Histoire de montrer que ce texte durci par la droite sénatoriale du palais de Luxembourg n’était pas acceptable.

Ce texte avait servi de plat de résistance lors d’un dîner de Macron a l ‘Élysée avec les poids lourds de la majorité, le 7 novembre puis le lendemain où Elisabeth borne recevait quelques ministres dont elle elle est proche. Dans les deux cas G Darmanin en a pris pour son grade : Macron considère qu’il ne s’est pas opposé au vote par la droite Sénatoriale de dispositions « qui ne sont acceptables ».Quant à Borne elle reproche à son ministre de l’intérieur de ne pas avoir » « respecté les consignes » et de tacler sévère :  «  Darmanin a laissé faire sur les restrictions d’allocation familiales alors que ce n’était pas l’arbitrage. Quant on ne sait pas il vaut mieux lire ses fiches que d’improviser. »

Le gouvernement se veut optimiste car ces deux dispositions controversées par la majorité sénatoriales pourraient entre invalidées par le conseil constitutionnel pour peu qu’elle allaient au bout du processus législatif. Selon les juristes consultés par les ministres il s’agirait de « cavaliers législatifs »  sans rapports avec le projet de loi initial.


Retour de Manif

Yaël Braun Pivet et Gérard Larcher ont défilé ensemble dimanche 12 contre l‘antisémitisme et « pour la République » deux jours plus tard cette touchante harmonie s’est estompée. Larcher était très en colère le 14 novembre quand il a appris le mauvais coup que lui a fait Braun Pivet lui avait fait. A cause des séances d’actualité qui finissent par endormir tout le monde. Elle a décidé de revenir au système précédent : deux séances d’une heure chacune le mardi et le mercredi. Les ministres seront obligés de choisir entre l ‘assemble nationale les sénateurs.

 

Vagues et vague à l’âme avant les JO

Le Choix de Tahiti pour accueillir les épreuves de surf de jeux olympiques est « un caprice de Macron » soupirait un sciatique du CIO .

L’installation de la tour en aluminium pour les membres du jury provoque de violents remous parmi la population qui ont poussé le le président de la Polynésie de proposer une autre site. Mais Macron ne veut pas en entendre parler.

A huit mois des jeux l’inquiétude est plus forte que jamais parmi les membres du CIO comme au sein des fédérations sportives internationales, à propos de la cérémonie d’ouverture. Pendant la session du CIO qui ‘est tenue en Inde en octobre puis au sommet de Lausanne « on ne parlait en coulisse que de ça » confie une veinard qui participait aux réunions. Beaucoup redoute l’incident qui compromettrait la suite des JO : « Vous croyez vraiment qu Israël va accepter d’envoyer ses athlètes sur un bateau au milieu de centaines de milliers de gens ? » s’est interrogé tout haut une huile olympique.



la guerre en Ukraine

La chambres des représentants a Washington entend bien réduire l’aide à l’Ukraine. Une petite musique commence à monter : « Cest à l’Europe, maintenant à prendre la relève, en consentant davantage d’efforts».

Même si le département d’état s’est voulu rassurant sur le soutient à l’Ukraine le 10 novembre. Mais lendemain la porte parole du Pentagone déclarait :

«  Nous implorons le congrès d’adopter la demande d’aide supplémentaire proposée par le Président Biden , afin que nous puissions continuer à répondre aux besoin de l Ukraine ».

La guerre s’éternisant , l’angoisse monte à Kiev. Aveu le 6 octobre de Joseph Borrel le haut représentant pour l’Europe pour les Affaires étrangères : «  L’Europe ne peut pas se substituer aux États Unis ».

A bientôt

Christophe




Publié le 20 novembre 2023 à Paris à 19h 08 soit 18h08  TU


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