lundi 1 janvier 2024

Petites nouvelles du lundi 1er Janvier 2024

Bonjour et bonne année à tous

Changement de cap ou pas cap ?

Après le très glorieux épisode de la loi immigration , revoici les rumeurs de remaniement et de changement du chef de gouvernement.

Un conseillers de l’Élysée avance la date du 17 janvier . C’est le jour où olivier Dussopt saura si la Justice le condamne dans le cadre de son procès pour favoritisme.

En évoquant « la nécessite d’un nouveau cap » lors de l’émission « C à vous » E macron a ouvert la boite à pandore.

Des sondages ont nourri la réflexion présidentielle, ils accordent au RN aux élections européennes un score de 10 % à celui promis aux macronistes. En 2019 les deux listes ont fini avec des scores voisins et on obtenu le même nombre de siège : 23

Pour un ministre «  Il va falloir ramer dur d’ici à juin . Pour reconquérir les déçus du macronisme, je ne vois pas comment faire avec Borne à Matignon et avec des ministres aussi ternes. »

Pour un de ses proches Macron songe à changer de premier ministre. Le nom de Bruno Le Maire est cité. Darmanin ne voit ni lui ni Le Maire à Matignon et imagine un possible maintien de Borne.



Les ravages politiques de la loi sur l’immigration

Pendant la séance de question d’actualité du 19 décembre Élisabeth Borne rit aux éclats avec quelques ministres assis à coté d’elle au banc du gouvernement, quand , soudain, tous regardent leurs téléphone et se figent . Une alerte vient de tomber : Marine Le Pen vient d’annoncer que les députés RN voteront finalement le projet de loi immigration tel qu’il vient de sortir de la commission mixte paritaire.

Un député de droite témoigne : « Gérald Darmanin est sorti précipitamment de l hémicycle et Borne a changé physiquement d’expression, elle était blême ».

Emmanuel Macron est particulièrement remonté contre Aurélien Rousseau qui a démissionné au lendemain de l’adoption du projet de loi sur l immigration après une nuit de réflexion.

«  Il est parti dans des conditions plus que discutable de Matignon (comme directeur de cabinet d Élisabeth Borne ) » à jugé depuis Macron « Il revient ensuite en étant nommé ministre . Il ne perd aucun arbitrage dans le projet de loi immigration, puisque l’AME (aide médicale d État) comme il le souhaitait a été sortie du projet de loi et il démissionne sur ce projet de loi. »

Interrogé sur Rousseau dans l’émission « C à vous » sur France 5 Macron assure « respecter » la décision de son ministre de la santé.

Parmi les plus virulents opposants au projet d loi Immigration : les jeunes avec Macron (JAM) !

Le 19 décembre peu avant le vote ils ont publié un communiqué fracassant la texte de de Gérald Darmanin : « Mesdames et messieurs les parlementaires réagissez et agissez : ne soutenez pas un texte de loi qui contre viendrait aux valeurs et aux orientation de notre famille politique ».

Communiqué vivement dénoncé par Sylvain Maillard le 21 décembre au bureau exécutif du mouvement. Réponse du Président des JAM.

«  C'est une décision collective dont je m’excuse si elle a pu mettre en difficulté des députés qui étaient en première ligne mais les militants nous ont fait remonter que c'est un texte qui ouvre la voie à la préférence nationale ». 

«  La droite de Pasqua est de retour. » Olivier Marleix a résumé la séquence autour du projet de loi immigration. Avis d’expert puisque Marleix a été chargé de mission auprès de Pasqua.

Et Marleix d’expliquer « On ressort tout ce que proposait Pasqua. On n’a pas repris les idées du RN on a repris les idées de Pasqua ».

Cette loi «  est en rupture avec un certain nombre de principes fondamentaux » regrette l‘historien et juriste Patrick Weil spécialistes de l’immigration ( l’Ob 22/12) « En intégrant la préférence nationale les texte ouvre une brèche dans la législation qui respectait jusqu’ alors l’égalité. Cette approche est désormais avalisée par les députés macronistes. Et si le RN devait arriver au pouvoir il pourrait dire : ‘Je ne fais que continuer ce qui a été commencé’. »



L Élysée en plan pour les jeux olympiques

Le 20 décembre sur France 5 Emmanuel Macron a évoqué l’existence «  d’un plan B , d’un plan C, etc. » en cas de «  menace potentielle »   sur l’organisation de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques prévue le 26 juillet Ce jour là plus d’une centaine de bateaux devront transporter 10500 athlètes sur le fleuve de la capitale.

A l’annonce présidentielle, « On est tombé de l’armoire », explique-t-on au ministère de l intérieur

A la Mairie de Paris un élu se dit « stupéfait. Si Macron veut torpiller Paris 2024 qu’il continue comme ça. »

Au Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) enfin un dirigeant avoue que ces équipes « n’ont pas commencé le moindre travail technique sur un voire plusieurs scénarios alternatif »

Face à ce flux d’incompréhension l Élysée rame : « Il nous reste deux cents jours ».

Jusqu’ à la sortie de Macron un quelconque « plan B » était exclu.



Laurent Fabius

Grace à au fiasco de la loi sur l’immigration, le président du Conseil constitutionnel se retrouve gardien des valeurs de gauche. Il a un mois avec se huit comparses pour décider ou non de biffer certains articles de la loi immigration.

« Sa vie durant, il a voulu être président de République, qui l’ignore encore ? Il n’est arrivé au PS que pour ça , juste, comme il le disait de manière assez décomplexée, parce qu’il pensait y croiser moins de concurrents potentiels pour cette élection, la seule qui ait jamais compté à ses yeux.

On connaît la suite, mais là, pour un mois, le temps de rendre sa déscision c’est comme s’il l’était vraiment. IL est le centre de l’attention tous les regards sont braqué sur lui » s’amuse un ponte du PS.



Laurent Fabius a toujours eu du mal a cacher sa détestation d ‘Emmanuel Macron.

Interrogé en 2015 sur la nomination de Macron à Bercy il lâche froidement «  A son age j étais premier ministre » .

Lors de la visite de Vladimir Poutine a Brégançon en 2019 Fabius sort de sa réserve : « Faut il recevoir des dictateurs avec des manifestation d’amitié débordantes ? Ma réponse serait plutôt de dire non ou plutôt niet »

Son allocution au lors de la réélection d’Emmanuel Macron est une moment de rage contenue .

Avant de saisir la conseil constitutionnel pour la loi immigration le chef de l’État , avait déclaré «  Cette loi est un bouclier qui nous manquait. Sin on veut que le RN n’arrive pas au pouvoir il faut traiter les problèmes qui le nourrissent»

Fabius devient le recours de la gauche et d’un gouvernement agité de soubresauts intenses.Le cadeau est royal.

Évoquant le pacte Asile et Migration voté par l’ Union Européenne une fonctionnaire de Bruxelles précise « Il s’agit tout simplement de la mise sur pied d’une politique commune d’asile et de migration sur des critère plus stricts, avec une base commune de données biométriques, une uniformisation des règles, des procédures de retours aux frontières bien plus efficaces et de vrais moyens de pressions sur les pays de transits ».

Laurent Fabius quittera le Conseil Constitutionnel en mars 2025 avec sa fin de mandat.

D’ici là il aura peut être bien profité de sa situation.


L'association Anticor a été cofondée par le le Juge Halphen "en réaction à la présence de Jean Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle."

A bientôt


Christophe

Publié à Mérignac ( (33) le 2 Janvier 2024 à 1 h 55 soit 0 h55 TU


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