jeudi 28 mars 2024

Petites nouvelles du lundi 25 mars 2024

Bonjour à tous

Prise de dette au sommet de l État

Pour Macron Bruno Le Maire n’a pas choisi le bon moment pour sortir son livre programme pour 2027 où le patron de Bercy préconise entre autre la « fin de l’état providence » et une réduction de la dette publique. »Il commentait « Bruno Le Maire a raison sur la relance économique et les reforme à faire. Il devrait en parler à celui qui est ministre de l’Économie et des finances depuis 7 ans » .

En haut lieu on estime que le déficit budgétaire en 2023 se situerait entre 5,3 et 5,6 % au lieu des 4,9 % prévus. Dix milliards seraient trouvés dans les dépenses sociales et dans les collectivités locales,

Le ministre de l’Économie a révélé que la dette frôlerait encore les 110 % du PIB. Après la cour des comptes les agences de notation pourraient dégrader la note de la France.


Les paysans du gouvernement

Très mécontent de la tournure prise par les négociations entre le gouvernement et les syndicats agricoles E macron a reporté la réunion du 19 mars avec ces derniers,

Macron fait porter le chapeau à Attal et à Fesneau. A Matignon on considère que les syndicats n’ont pas formulé des demandes qui permettent de sortir de la crise. Voilà qui ne devrait pas arranger les relations entre Macron et Attal qui sont officiellement au beau fixe : « je n’avais pas mesuré, avant d’être nommé à quel point les décisions se prenaient à deux ».

A Élysée , analyse un conseiller «  Certains se servent des débats ou des réunions d’arbitrage entre le Président et le Premier ministre pour mettre en scène des dissensions. Le remaniement a fait plein de déçus chez les ministres et chez les député qui espéraient mieux . Il faut trouver un coupable , alors certain tapent sur le Président et d’autres sur le premier ministre» .


Aux petits soins pour Ciotti

Catherine Vautrin plus précisément son directeur de cabinet a fait une cadeau à Eric Ciotti : la création de 50 postes d’interne à la faculté de Médecine de Nice en 2025.

Christian Estrosi rival de Ciotti n’ a pas été mis dans la coup. La ministre de la santé n’a ni parvenu l’agence régionale  de santé ni la direction du ministère de la santé nie cette de l’enseignement supérieur

Commentaire d’un responsable de la santé «  C’est un engagement qu’on aura du mal à tenir. »


La Bretagne sera – t – elle une île ?

À peine l’accord signé entre le gouvernement et les élus corses en vue d’un statut d’autonomie que le président de la région Bretagne a pris sa plus belle plus pour écrire au à G Darmanin et G Larcher.

Son idée : qu n’importe quelle « collectivité territoriale » puisse disposer d’un « statut qui tien[ne] compte de ses intérêts et de ses caractéristiques particulières ». ET pourquoi pas l’Occitanie l’Alsace ou l Île-de-France ? Benjamin Morel fait parti des constitutionnalistes qui point déjà la contagion ( « Le Figaro » 12/3) :

« On rentre dans une concurrence identitaire : les Corses visent le statut de la Nouvelle Calédonie ; les Bretons visent le statut de la Corse et ainsi de suite ». 

Concrètement il s’agirait de reformer l’article 73 de la Constitution et d’une loir organique (plus contraignante qu’une loi ordinaire ) : Plus besoin de reformer chaque fois la Constitution comme pour la Corse. Pas sur que la reforme et la réforme constitutionnelle aboutisse, dès le 19 mars les sénateurs LR étaient vent debout contre le risque d’une «  contamination de problème corse », sans majorité au Sénat pas de réforme constitutionnelle.


La guerre en Ukraine

A la sortie de son Rendez vous sur l’Ukraine avec E Macron Sarkozy n’a pas voulu répondre aux journalistes. Il a réservé ses commentaires a des interlocuteurs privés «  je ne veux pas lui rentrer dedans en public » assure t il « mais sur l’envoi des troupes au sol je n’aurai pas dit ça. » « On ne peut pas faire la guerre à la Russie qui sera toujours un partenaire de la France, même quand Poutine ne sera plus là ».

La France fournit des canons mais est incapable de livrer des munitions qui vont avec. La faute à un bras de fer entre l état et les industriels. Le chef de l état bombe le torse en insistant sur la livraison cette année de 75 canons Caesar « déterminants pour la défense de l Ukraine ». Encore faut il que les canonniers aient de quoi arroser les lignes russes. Mais pourquoi les marchands de canon français sont il à la peine pour sortir des pruneaux de 155 mm ?

«  C’est tout simple » décrypte en expert du complexe militaro-industriel français «  Le ministère des Armées et les industriels se renvoient la balle pour une histoire de gros sous. »   L Etat qui cherche désespérément à réaliser des économies sur fond de dette galopante , refuse de mettre la main à la poche,arguant que c’est aux industriels de puiser dans leur caisses pour augmenter leurs capacités de production.

L’unique fabriquant d’obus tricolore de 155 mm qui ne tient pas à assécher sa trésorerie refuse d’investir davantage pour agrandir ses usines tant que la ministère de la Défense ne lui a pas signé des bons de commande fermes.

 

« Il y a un grand écart entre les paroles et les actes » s’agace un officier devant un commission du Sénat «  L’Élysée prétend que la France est entrée dans une économie de guerre pour soutenir un conflit à haute intensité. Mais en réalité on en est réduit, pour aider les ukrainiens, à dépouiller nos armées de leur munitions . »


Depuis dix huit mois les ukrainiens attendent que plusieurs pays européen leur fournissent, comme ils s’y étaient engagés quelques dizaines d’avions de combats Américains F16 d’occasion.


La SNCF chasse ses taupes

Dans un courrier a son conseil d’administration le PDG De La SNCF explique a voir porté plainte pour «  divulgation d’informations confidentielles ».

Les administrateurs ont accès à des plan rapports et détails stratégique classé « confidentiel »

Il n’ a pas apprécié que soit révélé les bénéfices record pour l’année 2022 ses projets de déploiement low cost en Italie , une liste de ligne TGV peu rentables (et donc menacé) ou encore la stratégie pour atteindre un marge de 20 % en 2032.


Les aéroports contre la « taxe autoroute »

L’Union des aéroports français (UAF) va déposer un recours devant le conseil d’État pour abus de pouvoir L UAF conteste la taxe de 150 millions d euros

Son montant a été fixé à l’été 2023 pour frapper les superprofits des autoroutes . Mais il fallait le jouer fine car les autoroutiers ont le droit de récupérer sur leur péages les et don faire payer les augmentations d’impôts et donc faire payer les usagers

Le gouvernement a trouvé un astuce : ajouter les aéroports.Ceux-ci sont astreints de verser une taxe de 4,6 % sur la partie de leur chiffre d’affaire supérieure à 120 millions d’euros.

Selon leurs calculs il va en coûter 125 millions à aéroport de Paris (ADP) et 25 millions aux aéroports de Marseille Lyon Toulouse et Nice.

ADP devra payer à ‘état une taxe qui viendra en déduction des dividendes qu’il verse à ce même ÉTAT

Les aéroports pourront répercuter environ la moitié de la ponction sur leurs clients et le pris de billet d’avion sera impacté soit une taxe de 40 millions selon le Scara

L’association des sociétés françaises d’autoroute va aussi saisir le conseil d’état pour confirmer son droit de récupérer la taxe sur ses péages soit 5 % de hausse en plus des 3,4 % déjà prévues.


Jean François Achilli

Empêtré dans son début de collaboration avec Jordan Bardella Jean François Achilli a été écarté de Franceinfo «  le temps de clarifier la situation » . Plusieurs de ses collègues rappellent qu ‘il fut jadis proche de Franck Louvrier ex communicant du Sarko et avait tiré de cette amitié en 2006 «  Carnet de campagne » Ce présentateur des informés invitait parfois sa compagne la politicologue Cloé Morin.

Achilli est candidat à la présidence de la télé des députés LCP.


Les forcenés de la route

Un nouveau record de vitesse est tombé lors de la classique cycliste Milan San Rémo : 46, 1 km/h de moyenne sur 288 km. Neuf jours plus tard dans une compétition amateur dans la région d Alicante 130 coureurs (sur 182 ) ont abandonné : les agents espagnols de la lutte anti dopage les attendaient à l’arrivée.

Georges Vigarello directeur d’études à l École des hautes études en sciences sociales analyse le rapport entre sport et performance : «  L’idée que la limite peut toujours être franchie crée les meilleures conditions possibles pour la survenue de l’accident et du dopage ».  


A Bientôt

Christophe



Publié à Paris le 28 Mars 2024 à 08h55 soit 07h55 TU

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